Le bio : vous êtes sceptiques ?

Ajoutée le 16 mars 2017

« Le bio c’est cher. C’est pour les bobos. Franchement ce n’est pas parce que c’est bio que c’est meilleur pour la santé ! ». Oui, les préjugés sur le bio ont la vie dure. Alors pour tous les sceptiques de ce mode de production, voici des réponses aux idées reçues, pour comprendre ce qu’est (réellement) le bio.

bio

« C’est facile de dire que l’on fait du bio ! »

Et bien pas tant que ça non ! Les produits bio sont repérables par les logos Eurofeuille et/ou AB (voir illustrations ci-dessus). Pour bénéficier de ces logos, les producteurs doivent respecter un cahier des charges précis et sont soumis à des contrôles au minimum une fois par an. Cela en fait le mode de production le plus et le mieux contrôlé de France.

« L’agriculture biologique meilleure pour l’environnement ? Mouais… »

La marque AB est le seul signe officiel qui apporte des garanties sur le plan environnemental. Elle certifie qu’il n’y a pas de pesticides, d’engrais chimiques ou d’OGM utilisés durant la phase de production et que le mode de production respecte l’environnement. A la place, les agriculteurs font le choix de fumier, de compost et d’engrais organiques pour fertiliser leurs sols ; de désherbage mécanique, de traitements naturels et de rotation des cultures pour protéger ces-dernières.

« Ce n’est pas parce que c’est bio que c’est meilleur pour la santé ! »

Le bio, c’est d’abord indiscutablement meilleur pour la santé des agriculteurs, premiers exposés aux pesticides. La maladie de Parkinson a d’ailleurs été établie comme maladie professionnelle pour les agriculteurs, due à leur exposition aux pesticides. Côté consommateurs, les pesticides contenus dans nos aliments ont été reconnus comme dangereux pour notre santé. En outre, la transformation biologique a recours à moins d’additifs et préserve mieux les qualités nutritionnelles des produits.

« Je n’ai pas les moyens ! »

Le bio coûte plus cher, c’est vrai. Cependant, il est possible de manger bio sans se ruiner. Acheter en vente directe et dans les magasins de producteurs, privilégier le vrac et les grands formats ou encore consommer des fruits et légumes de saison sont par exemple des moyens pour profiter du bio sans vider son porte-monnaie.

« Ce n’est pas avec l’agriculture biologique que l’on réussira à nourrir le monde ! »

La faim dans le monde n’est pas la conséquence d’un manque de production d’aliments, il y a suffisamment de nourriture pour tout le monde. Le problème est l’accès à cette nourriture disponible. De plus, il a été remarqué que si l’agriculture biologique impliquait une faible baisse des rendements dans les pays développés, elle permettait à l’inverse une forte progression de ceux des pays du Sud. Par ailleurs, l’agriculture conventionnelle n’est pas durable. Elle détériore les sols et l’eau et les rends de ce fait de moins en moins propres à la culture.

Alors, le bio ce n’est pas si mal, non ?

Aux Goûts du Jour propose une formation afin d’acquérir des connaissances sur l’alimentation durable et les bases pour mettre en place des actions de sensibilisation sur cette thématique. 

Formation : mise en place d’actions de sensibilisation des enfants sur l’alimentation durable

 

 

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