INCA 3 : Evolution des habitudes et modes de consommation

Ajoutée le 20 juillet 2017

L’Anses a publié en juillet 2017 les résultats de sa troisième étude sur les consommations et les habitudes alimentaires de la population française, INCA 3.

Plus de 5 800 personnes (3 157 adultes âgés de 18 à 79 ans et 2 698 enfants âgés de 0 à 17 ans) ont participé à cette grande étude nationale qui a mobilisé en 2014 et 2015 près de 200 enquêteurs. 150 questions ont été posées aux participants sur leurs habitudes et modes de vie, 13 600 journées de consommations ont été recueillies, générant des données sur 320 000 aliments consommés.
Au total, six années auront été nécessaires pour actualiser la photographie des habitudes de consommations alimentaires de la population française.

Les Français consomment en moyenne 2,9 kg d’aliments chaque jour, soit environ 2200 kcal, dont 50% de boissons. Les femmes privilégient généralement les yaourts et fromages blancs,
les compotes, la volaille et les soupes. Quant aux hommes, ils sont plutôt amateurs de fromages, de viandes, de charcuteries, de pommes de terre et de crèmes dessert.

Une assiette des français dans laquelle on trouve toujours plus de produits transformés, une nette
augmentation des compléments alimentaires depuis 2007, encore trop de sel et surtout pas assez de fibres.
Certaines pratiques des Français sont aussi potentiellement plus à risques : une consommation croissante de denrées animales crues, des températures relevées dans les réfrigérateurs qui ne sont pas toujours adaptées, des dépassements plus fréquents des dates limites de consommation.

Enfin, les niveaux d’activité physique et de sédentarité des Français peuvent quant à eux être qualifiés d’inadaptés : une activité physique insuffisante pour une grande partie de la population, un temps passé quotidiennement devant les écrans (hors temps de travail) qui ne cesse de croître, avec une augmentation moyenne sur les 7 dernières années de 20 minutes chez les enfants et d’1h20 chez les adultes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Source : Communiqué de presse de l’ANSES et article Le Monde.

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