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– Réserver la zone la plus fraîche aux viandes, poissons et restes de repas. Cette zone peut varier d’un réfrigérateur à un autre. Vous pouvez placer un thermomètre dans le frigo pour vérifier la température effective. Les températures maximales de conservation des denrées sont notées sur les emballages des produits.
– Bien emballer les aliments avant de les ranger dans le réfrigérateur, en utilisant par exemple des boîtes de conservation réutilisables. Ne déposez pas de plats chauds ou tièdes dans le frigo car, outre la surconsommation d’énergie infligée à votre frigo, cela augmente sa température intérieure et favorise la multiplication de micro-organismes.
– Indiquer la date d’ouverture des produits sur les emballages.
– Faire attention aux dates de péremption en suivant la règle du « premier entré, premier sorti ».
Savez-vous qu’il existe 2 dates de péremption différentes ?
La Date Limite de Consommation (DLC) identifiable par la mention « A consommer jusqu’au… » concerne des denrées très périssables (viandes, produits laitiers, œufs…).
Au-delà de la date indiquée, le produit ne peut plus être vendu ni consommé, car il pourrait provoquer une intoxication alimentaire. Le produit est généralement conservé au réfrigérateur. La date doit être respectée. En effet, une fois la date dépassée, le fabricant ne garantît plus la sécurité sanitaire du produit. Vous pourriez être contaminés par des bactéries (salmonelles, listeria, E.Coli) qui s’y seraient développées en nombre trop important et tomber malade.
C’est particulièrement vrai pour les produits tels que le poisson, les crustacés, la viande et la charcuterie.
Il y a cependant des exceptions comme le yaourt nature qui, conservé en respectant la chaîne du froid, a la particularité de se protéger seul des bactéries qui pourraient le contaminer. Il est donc possible de dépasser de quelques jours la DLC.
La Date de Durabilité Minimale (DDM) (anciennement DLUO) identifiable par la mention « A consommer de préférence avant le… » concerne des denrées moyennement à peu périssables.
Elle informe sur la date au-delà de laquelle les qualités gustatives et nutritionnelles du produit peuvent s’altérer. Le produit aura simplement moins de goût, moins de vitamines ou encore une consistance ou une couleur différente mais la date peut être dépassée sans danger pour la santé du consommateur.
Les denrées concernées sont les produits d’épicerie (le café, les conserves, les pâtes, le riz, les biscuits secs,…), les produits surgelés, les boissons, le lait stérilisé (UHT), etc.
De combien de temps puis-je dépasser une DDM ?
C’est difficile à estimer avec précision car cela nécessiterait de nombreux tests microbiologiques.
Cependant, voici les recommandations de l’Université de Liège publiées en 2013 et fortement reprise dans les médias depuis :
Les surgelés à – 18°C :
– 6 mois maximum pour les produits « maison » que vous aurez congelés
– 9 mois maximum pour le steak haché
Les boîtes de conserve :
Plusieurs années pour autant qu’elles soient gardées intactes, c’est-à-dire non déformées, abîmées, gonflées ou rouillées. Évitez aussi de les stocker dans des endroits trop chauds ou trop froids.
Les produits secs (céréales, farine, flocons de purée) :
Plusieurs années à condition de bien respecter les conditions de conservation en particulier pas d’humidité.
Le chocolat :
Il est rare que le chocolat ne soit pas mangé avant la date mais imaginons…
Si le chocolat blanchit en surface, il peut s’agir d’une saturation des graisses présentes dans le chocolat, ce qui est très mauvais pour la santé.
Les œufs :
Une étude réalisée en Angleterre a comparé l’évolution en 15 jours de deux boîtes d’œufs, l’une conservée à température ambiante, l’autre au réfrigérateur. Résultat, aucune différence ! Libre à vous de choisir.
Les épices
Des années au-delà de la DDM. Le seul problème vient des arômes qui s’affadissent avec le temps. Prudence pour les épices ramenées en vrac de voyage, car elles n’ont pas toujours été traitées correctement pour la conservation.
Les boissons (eaux, sodas, jus de fruits)
Il est très important de respecter les conditions de stockage au frais et à l’ombre.
La DDM ne doit, dans l’idéal, pas être dépassée. A long terme, le matériau de la bouteille risque de migrer dans la boisson ; dans ce cas, plus le liquide est corrosif (jus de fruit), plus la migration est accélérée.
Le lait stérilisé (UHT) en brick ou en bouteille
Deux mois après la DDM, voire plus. Aucun risque sur le plan microbiologique ; en revanche, le goût et les teneurs en vitamines et en sels minéraux diminuent.
Attention, une fois l’emballage ouvert, le produit redevient un produit périssable et la date de durabilité n’est plus valable.
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